Alors que les habitants des quartiers ont une empreinte carbone plus faible que la moyenne nationale, ils subissent des vulnérabilités environnementales accrues : pollutions atmosphériques et sonores, effets d’îlots de chaleur urbain, mauvaises performances énergétiques du parc de logements. Dans le cadre de la planification écologique, il est donc indispensable d’avoir une action spécifique pour la transition écologique dans les quartiers populaires.
« À l’occasion de ce comité interministériel à la ville, je fixe à mon Gouvernement un objectif simple : donner des réponses et des perspectives aux plus de 5 millions de Français qui vivent dans les quartiers populaires. Ces quartiers, nous les appelons "quartiers prioritaires de la politique de la ville". Ce nom a un sens. Dans ces quartiers, les défis s’additionnent. Ils méritent une attention prioritaire des politiques publiques de droit commun, et nous devons collectivement être à la hauteur. La politique de la ville est née il y a plus de quarante ans, pour répondre à une crise économique sans précédent. Elle est née de la désindustrialisation, de la perte des emplois, et de la crise des ensembles urbains qui avaient été conçus pour accueillir ces habitants. Or cette crise est en partie derrière nous. La France se réindustrialise et la cible atteignable du plein emploi offre de nouvelles opportunités … » – Elisabeth Borne